Accueil
Bonjour à vous en ce deuxième dimanche de Pâques !
Je suis la pasteure Gwenaël Boulet, secrétaire nationale
Évangélisation et Formation et je vous propose de nous mettre en
route avec les compagnons d’Emmaüs. Vous retrouvez ce texte dans
l’Évangile selon Luc, au chapitre 24.
Avant de commencer ce culte, si vous le souhaitez, vous pouvez
prendre le temps d’allumer une bougie, d’aller chercher une tasse
de café, de thé et de vous installer tranquillement en présence de
Dieu. Puisque chacun est chez soi, chacun peut aussi vivre ce temps
avec tout ce qu’il lui faut pour qu’il se sente bien.
Pendant ce premier morceau de musique, n’hésitez pas à vous
installer comme vous en avez besoin.
Venite exultemus :
https://www.youtube.com/watch?v=K7yxgfxsy6I&list=PLoGxXbLWeSfGN-uXUZ_Zgdcx7aQAKubkJ&index=17
Ouverture
Voilà, nous sommes tous ensemble devant le Seigneur.
Que le Seigneur ressuscité vienne vous rejoindre.
Qu’il soit dans les résonances des mots qui vont se dire !
Qu’il soit dans vos silences et dans vos prières !
Et qu’il soit au milieu de nous, de nos chemins et de nos vies.
Amen
Prière
Nous prenons un temps pour louer Dieu.
Pourquoi voulez-vous remercier le Seigneur ce matin ?...
Pour la beauté d’un regard… pour le chant d’un oiseau…
pour le sourire des petits enfants lors du dernier appel vidéo ?
Pour le silence… pour le travail… ?
Pour toute autre chose… ? … C’est vous qui savez
pourquoi vous avez envie de dire « merci, Seigneur ! »
Alors prenez ce temps pour poser vos mercis, pour les exprimer…
Toutes nos louanges, nous les présentons à Dieu.
Seigneur, merci pour ce que tu nous donnes de jour en jour.
Merci pour les étincelles de fraternité qui viennent mettre de
la beauté dans nos vies.
Merci pour les beautés du monde qui viennent apaiser nos cœurs.
Merci pour ta présence parmi nous,
Merci pour les soignants et les soignantes, les caissières et les
caissiers, celles et ceux qui enlèvent les poubelles, qui nettoient
les rues,
Merci pour celles et ceux qui cultivent la terre et la rendent
féconde, pour les instituteurs et les professeurs,
Merci pour celles et ceux qui tous les jours nous témoignent leur
présence,
Merci pour ton Église qui se réinvente pour dire ton
Évangile.
Amen
Que ma bouche chante ta louange :
https://www.youtube.com/watch?v=KTXkDEen3m0
Lecture biblique
Aujourd’hui le texte biblique nous emmène faire quelques pas…
Oui, nous allons marcher et un peu plus que dans un rayon d’un
kilomètre. Profitons de cette liberté que nous offre l’Évangile
raconté par Luc au chapitre 24.
Ouvrons nos oreilles au voyage avec le Christ et que l’Esprit de
Dieu vienne emplir notre écoute.
Nous sommes le jour de Pâques… le matin même des femmes
sont venues dire que le Christ leur est apparu… et qu’il est
vraiment ressuscité…
Pierre et Jean ont couru jusqu’au
tombeau… Vide !
La journée est entamée… et sur la route deux hommes… deux
disciples… se
rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à deux heures de marche
de Jérusalem. Ils parlaient entre eux de tous ces
événements. Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble,
Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux ; mais
leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Il leur dit : « Quels sont ces propos que vous échangez
en marchant ? » Alors ils s’arrêtèrent, l’air
sombre. L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit :
« Tu es bien le seul à séjourner à Jérusalem qui n’ait
pas appris ce qui s’y est passé ces jours-ci ! » –
« Quoi donc ? » leur dit-il. Ils lui
répondirent : « Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui
fut un prophète puissant en action et en parole devant Dieu et
devant tout le peuple : comment nos grands prêtres et nos
chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont
crucifié ; et nous, nous espérions qu’il était celui
qui allait délivrer Israël. Mais, en plus de tout cela, voici le
troisième jour que ces faits se sont passés. Toutefois, quelques
femmes qui sont des nôtres nous ont bouleversés : s’étant
rendues de grand matin au tombeau et n’ayant pas trouvé son
corps, elles sont venues dire qu’elles ont même eu la vision
d’anges qui le déclarent vivant. Quelques-uns de nos
compagnons sont allés au tombeau, et ce qu’ils ont trouvé était
conforme à ce que les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne
l’ont pas vu. »
Et lui leur dit : « Esprits sans intelligence, cœurs
lents à croire tout ce qu’ont déclaré les prophètes ! Ne
fallait-il pas que le Christ souffrît cela et qu’il entrât dans
sa gloire ? »
Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur
expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait.
Ils
approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine
d’aller plus loin. Ils le pressèrent en disant : « Reste
avec nous car le soir vient et la journée déjà est avancée. »
Et il entra pour rester avec eux. Or, quand il se fut mis à
table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction, le
rompit et le leur donna. Alors leurs yeux furent ouverts et ils
le reconnurent, puis il leur devint invisible. Et ils se dirent
l’un à l’autre : « Notre cœur ne brûlait-il pas en
nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les
Écritures ? »
A l’instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem ;
ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons, qui leur
dirent : « C’est bien vrai ! Le Seigneur est
ressuscité, et il est apparu à Simon. » Et eux racontèrent
ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient
reconnu à la fraction du pain.
Prédication
Deux hommes rentrent chez eux…
… Autant dire que pour nombre d’entre nous qui voyons
s’afficher partout des « restez chez vous » et qui
rêvons de mettre un petit bout d’orteil de rien du tout, un tout
petit plus loin que le kilomètre autorisé… et bah ça semble
étrange. Surtout pour un jour de résurrection et de retour à la
vie !
Deux hommes, donc, deux disciples de Jésus, l’un Cléopas,
l’autre sans nom, comme sans histoire… On ne saura guère
plus de l’identité et de la vie de ces deux hommes… Ont-ils
arpenté les chemins avec Jésus ? étaient-ils de ceux qui
étaient dans les foules ? On ne sait pas… Ce qu’on sait,
c’est qu’ils étaient disciples… tout simplement. Des hommes
parmi d’autres humains, deux personnes qui auraient pu rester hors
de l’histoire…
Peu importe qu’ils aient été du type Pierre « je brave
les éléments pour marcher sur l’eau » ou du type Jean « je
me bagarre pour savoir qui est le plus grand et le plus costaud »
ou du type Nicodème « je viens de nuit c’est plus sûr, dès
fois que je sois repéré par d’autres… »
Oui, peu importe, car pour eux, pour ces deux hommes, tout semble
terminé… l’histoire est close comme le seront les murs de leur
maison.
Ils vont se confiner !
Ah, pauvres hères… mais que faites-vous donc ? Vous avez
toute liberté d’aller et de venir… de partager avec vos amis…
de toucher les vôtres… et vous allez vous confiner ?!
Mais on a juste envie de leur dire, qu’ils sont fous, qu’ils
ne savent pas ce qu’ils font, que le confinement ce n’est
franchement pas ce qu’il y a de plus marrant…
C’est
que confinés, ils le sont peut-être déjà en fait, avant même
d’arriver chez eux. Avant que des murs physiques les entourent, ils
sont peut-être déjà dans un enfermement. Après tout, la mort est
venue frapper dans leur vie. Ils sont peut-être simplement
enfermés dans leur peine, « ça ne sera plus jamais comme
avant »…
enfermés dans leur pensée… « et si on avait fait
autrement et si on avait dit autre chose »…
enfermés dans leur déception, « et dire que nous avons
cru que Dieu allait changer le cours de l’histoire »…
Mais c’est le troisième jour… Le rideau s’est refermé pour
ces hommes ! Ils ne voyagent plus dans leur tête. Ils ne rêvent
plus de demain. Ils n’espèrent plus ! Oui, ils sont déjà
terriblement enfermés… comme nous pouvons l’être nous aussi
face à la mort… et à la perte d’espérance…
Alors aller jusque chez eux… y retrouver leurs habitudes, au
risque de tourner avec elles, ce n’est pas si grave. Au moins, ça…
les habitudes… c’est connu… ça se maîtrise… pas de
surprise, ni bonne, ni mauvaise…
Ah
oui, mais non ! Non, les deux hommes : nous sommes le 3ème
jour, il s’est passé quelque chose le matin ! Les femmes,
vous ne les avez pas écoutées ?... Ah bah, non, c’est vrai,
ce sont des femmes ! Et Pierre et Jean ? … Hein ? Ah
oui, il y en a un qui a renié… et l’autre… alors ?...
Ils semblent ne plus faire confiance à personne ces deux là qui
retournent chez eux…
Hum… ils ne font confiance à personne et pourtant ils ne
rabrouent pas celui qui vient marcher avec eux… et parler avec eux…
« Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? »
leur dit celui qui s’approche.
Et là, ils se mettent à tout
dire, tout raconter… Après tout, ça ne mange pas de pain de dire
ce qu’on a sur le cœur à quelqu’un qu’on ne connaît pas…
Encore quelques pas et il ne sera plus là…
Mais voilà que le chemin se termine… et, et mais c’est pas
vrai… il est encore là… et il a parlé cet homme qui les a
rejoints… et il leur a tout expliqué… Il en a fait des pas avec
eux… et plus que ça vers eux… vers leur souffrance pour les
réconforter… vers leur histoire pour lui donner sens… L’air de
rien, juste en parlant, il a commencé à les libérer de leur
enfermement.
Et pour nous, qui relisons cette histoire… combien d’échos
possibles avec nos vies, nos itinéraires… Il est bon de nous
rappeler que le Christ vient nous retrouver dans ce qui nous replie
sur nous-mêmes. Il entre dans nos discours qui ressassent les
problèmes, les échecs, les blessures… il écoute… et il essaye
tantôt d’apaiser, tantôt de donner un éclairage nouveau… Rien
que dans l’échange il ouvre des portes là où nous pensions que
tout était clos.
Et voici que c’est la fin de la journée… la route est finie…
les deux hommes sont à leur porte… Bon, ça y est… Au revoir !
Mais là, surprise, ce sont eux qui invitent… Tu ne vas pas partir
qu’ils disent à cet homme. Tu vas rester à la maison avec nous !
Et il le fait, il entre pour rester avec eux !
Jusqu’au moment où il partage le pain et le vin… et là…
ils percutent les deux ! D’un coup, ils ont tout compris…
C’est lui, le Christ ! Il est ressuscité… il est vraiment
ressuscité ! Mais ils n’ont pas eu le temps de réaliser
quoique ce soit, que pflop… il est parti…
Insaisissable
résurrection qui rappelle à la vie et ne se laisse jamais
enfermer !
Ce qui est génial, c’est leur réaction à ces deux-là. Ils
s’en vont ! Ils fichent le camp de la maison. Ils ont fait des
kilomètres pour rentrer chez eux et zou, illico presto, ils s’en
retournent. Ils ne sont plus enfermés. Ils se « déconfinent »
parce qu’ils ont repris confiance. Ils sortent parce qu’ils ont
reconnu le Ressuscité et pour eux, c’est comme le signal du départ
d’une nouvelle vie.
Je crois bien que c’est le confinement le plus court de
l’histoire ! Quand le Christ est reconnu au creux de la vie,
tout devient différent.
Pourtant ce sont les mêmes hommes,
c’est le même chemin, ce sont les mêmes personnes qu’ils vont
retrouver… Pourtant les événements douloureux ne sont pas
effacés…
Mais peu importe, le changement est en eux ! C’est eux qui
ont changé. Quand le Christ est reconnu, il y a une transformation
qui s’opère en nous… et tout prend un tour différent.
L’enfermement explose… ou plutôt nous ne le subissons plus… il
n’a plus de prise sur nous et nous pouvons reprendre la route.
Je suis certaine que Dieu souhaite que nous
puissions tous et toutes arpenter les rues, les sentiers et les
forêts. Et j’espère que ce jour arrivera vite. Mais ce qui est
tout aussi certain, c’est que le Ressuscité vient déjà remettre
du chemin dans nos têtes… Il nous donne de l’espérance. Soyons
aussi libres que nous le pouvons en pensée, en prière, en
imagination. Aussi libres que nous le pouvons pour inventer de
nouvelles formes de partage et de témoignage. Aussi libres que nous
le pouvons pour annoncer à notre manière que le Christ est venu au
cœur même de nos enfermements nous relever et nous donner le goût
de la vie… aussi bon que le goût du pain partagé !
Soyons libres ! Libres d’inventer un monde nouveau aussi…
un monde qui soit façonné comme un Royaume de paix, de justice et
de fraternité.
Amen
Libres de nos chaînes :
https://www.youtube.com/watch?v=8cklbg_ZdrU&feature=emb_logo
Prière et invitation au Notre Père
Seigneur, tout se mélange un peu dans ce temps nouveau que nous
vivons.
Les joies et les peines sont toujours là, mais nous passons
peut-être plus vite des unes aux autres. La joie d’avoir des
nouvelles de ces proches, de voir leurs visages sur les écrans, et
la peine de ne pas pouvoir les serrer dans nos bras.
La joie d’entendre un oiseau chanter et la peine de ne pas
pouvoir aller faire un tour dans le parc.
Oui, tout se mélange…
Nous regardons nos vies, notre société, et nous nous demandons
comment nous avons pu en arriver là… Comment est-il possible qu’un
virus ait stoppé la course du monde ? Est-ce que cette course
en valait la peine ?
Et puis, nous nous disons qu’après ce sera différent… que
nous ferons peut-être plus attention aux petits signes de vie, aux
gestes de fraternité… que peut-être nous serons plus solidaires ?
que peut-être nous construirons un monde plus juste, plus beau… ?
Peut-être !
Et nous avons peur aussi… et si ça ne changeait pas
vraiment ?... et si on repartait comme avant ?
et si… dans cet après, il nous manquait des êtres chers ?...
Le temps n’est pas simple aujourd’hui, Seigneur… et tu le
vois ce temps. Et toi, tu vois comment nous sommes embarqués dedans.
En ce temps de Pâques, Seigneur, nous te confions notre monde,
nos vies et tous nos proches.
Vous pouvez prendre le temps de nommer les personnes qui comptent
pour vous…
Nous te prions pour les malades, qu’ils soient accompagnés
dignement,
Nous te prions pour les familles endeuillées, qu’elles trouvent
des lieux d’écoute et de réconfort,
Nous te prions pour toutes celles et tous ceux qui mettent de la
joie dans le quotidien, qu’ils soient ressourcé.e.s…
Vous pouvez ajouter d’autres intentions de prière…
Toutes ces prières, Seigneur, nous les réunissons et te les
confions en reprenant ces mots, que nous disons ensemble portés par
le Christ,
Notre Père,
Qui es aux cieux,
Que ton Nom soit sanctifié,
Que ton Règne vienne,
Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui
nous ont offensés,
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du
Mal.
Car c’est à Toi qu’appartiennent,
Le Règne, la Puissance et la Gloire,
Pour les siècles des siècles,
Amen
Bénédiction
Ce matin, nous avons cheminé ensemble, à distance physique, mais
proche dans la prière et la fraternité.
Nous allons repartir sur nos chemins. Et le Christ va accompagner
chacun et chacune de nous.
Que le Seigneur, vous bénisse et vous garde,
Et qu’il vous donne d’aller en paix sur la route de vie !
Amen
Jubilate coeli :
https://www.youtube.com/watch?v=QNhPtJvex2Q&list=PLoGxXbLWeSfGN-uXUZ_Zgdcx7aQAKubkJ&index=14
Ce blog recense des ressources en lien avec le culte et la vie spirituelle, proposées sur le web sous forme audio ou vidéo. De nombreux documents écrits sont disponibles sur le site de l'EPUdF (et sur les sites de chaque église locale ou paroisse auxquelles il vous donne accès) ainsi que sur le site de L'UEPAL.
samedi 25 avril 2020
jeudi 9 avril 2020
WhatsApp multifonctions
Suite à la
proposition de l’Église de prier, chacun.e chez soi, tous les
jours à 18h, il m’a semblé utile de créer un groupe WhatsApp
pour la paroisse, afin de stimuler l’élan de cette communion
virtuelle quotidienne. Une quinzaine de paroissiens, d’âges
différents, se sont inscrits. Nous nous donnons rendez-vous chaque
jour de 18h à 18h30 et le dimanche matin pour un culte interactif à
10h30.
L’idée est de
partager des sujets de prière, de lire ensemble un texte biblique,
d’écouter un ou plusieurs cantiques (YouTube nous en propose de
multiples) et de donner des nouvelles des uns et des autres (des
participants et de ceux qu’ils ont eu au bout du fil depuis la
veille). Nous terminons chaque rencontre en priant le Notre Père, à
partir d’une image partagée. Très vite les uns et les autres ont
montré leur créativité en partageant des photos, d’une fleur
rencontrée lors de leur sortie de la journée par exemple.
Presque deux
semaines après la mise en place du groupe, les participants donnent
leur avis. Le groupe virtuel permet à certains le partage de sujets
de prière personnels, de prier pour eux-mêmes pour être plus
réceptifs aux autres et aux appels au secours qu’ils reçoivent.
Un autre participant apprécie la photo du bouquet de fleurs qui est
partagée chaque dimanche matin. Le bouquet de fleurs est préparé,
comme d’habitude, et pris en photo pour le culte interactif (il
manque juste la bonne odeur). D’autres disent que par ce moyen il y
a des apports plus personnels que si on était au temple (dessins,
photos, poèmes,…). Une dernière remarque concerne la musique, car
en écoutant les cantiques proposés, l’échange par WhatsApp
permet de (re)découvrir la richesse musicale sur internet.
Au fur et à mesure
le groupe s’est donné quelques règles de fonctionnement. La
première est de dire son nom quand on se connecte au groupe, chaque
soir. En effet, si un numéro n’est pas enregistré dans les
contacts, la personne ne voit pas le nom, mais seulement le numéro
de la personne qui écrit. Dire son nom permet de « personnaliser »
le numéro qui s’affiche. Une deuxième règle est de ne pas
répondre quand on voit que quelqu’un est déjà en train d’écrire
(affiché sur l’écran). C’est une façon de faire attention à
l’autre, qui écrit, et de lui laisser le temps de mettre sa
réponse. Cela évite aussi une vitesse d’échange qui est
difficile à suivre pour chacun.e et donc permet un vécu
communautaire plus important.
WhatsApp permet de
garder le lien, en attendant de se revoir. Sans doute les échanges
quotidiens auront-ils changé notre regard les uns sur les autres.
Marlies Voorwinden
Pasteure EPUdF
Beaucaire/Tarascon et Pays d’Arles
vendredi 3 avril 2020
Quizz et quizz et colégram...
Le
caté à distance ? C’est possible !
Des
ados et des catéchètes confiné⋅e⋅s et motivé⋅e⋅s, un
quizz biblique, un groupe de messagerie instantanée, on mélange et…
Une séance de caté depuis chez soi !
L’idée
a germé lorsque le pasteur a partagé avec les catéchètes un quizz
biblique sur fond de confinement. Le quizz fait partie des meilleures
recettes pour « faire du caté sans en avoir l’air »,
et il est très populaire auprès des catéchumènes : un
travail d’équipe, un soupçon de sport, un défi… et de vraies
recherches bibliques dedans !
Oui
mais… On est confiné⋅e⋅s ! (et pas des cons finis, comme
je l’ai entendu dire : ne présumons pas de l’effet des
mouvements réduits sur l’activité de notre cerveau!)
Alors,
comment faire ? Impossible de réunir les personnes, et le
groupe est trop grand pour pouvoir organiser une séance vidéo avec
les outils déjà en place.
Qu’à
cela ne tienne… Il suffit d’un peu d’imagination ! La
veille, le rendez-vous est donné, aux catéchumènes et aux parents
qui font le relais. La séance sera proposée sur le groupe whatsapp
qui est déjà utilisé pour la communication depuis le début de
l’année scolaire. Le quizz est prêt, les références bibliques
aussi.
À
l’heure dite, tout le monde est là : huit catéchètes, une
quinzaine de catéchumènes. Les instructions sont données :
trouver une Bible et suivre les questions, laisser un peu de temps
avant de répondre pour que tout le monde ait sa chance. Le quizz se
déroule, beaucoup de réponses fusent, vite, précises, certain⋅e⋅s
ont la recherche rapide ! Arrive la fin (déjà ? Eh oui,
cela fait une heure que nous sommes ensemble!) et la conclusion :
quel est donc le point commun de tous ces récits bibliques ?
Quel enseignement en tirer pour nous aujourd’hui ?
Ce
fut un temps haletant, passionnant, enrichissant, pour les adultes
comme pour les ados. Merci ! Rendez-vous est déjà pris pour
tenter une autre expérience, avec Zoom celle-ci !
Arthur Joly
Stagiaire master pro
à l'Eglise protestante unie d'Argenteuil,
Asnières, Bois-Colombes et Colombes
À
votre tour de jouer ! Voici le quizz :
1-
Où se trouvait Noé lorsque Dieu a lancé le déluge sur terre ?
Indice :
Genèse 7, 6-23
Question
subsidiaire : que représentait l’arche pour Noé et sa
famille ? Pouvaient-ils sortir ?
2-
Où se trouvait Abraham quand les anges sont venus le voir ?
Indice :
Genèse 18, 1-15
Question
subsidiaire : pourquoi Abraham se trouvait dans une tente ?
Qui d’après vous, sont les anges qui viennent le voir ?
3-
Quand l’ange a tué les premiers nés d’Égypte, où se
trouvaient les Israélites ?
Indice :
Exode 11
Question
subsidiaire : connaissez vous le nom de la fête juive
commémorant cet événement ?
4-
Où se trouvaient les apôtres lorsqu’ils ont reçu l’Esprit
Saint ?
Indice :
Actes 2
5-
Où se trouvait Paul, aveugle, lorsque Ananias est venu le voir ?
Indice :
Actes 9
Question
subsidiaire : qu’arrive-t-il à Paul à ce moment-là ?
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