jeudi 9 avril 2020

WhatsApp multifonctions



Suite à la proposition de l’Église de prier, chacun.e chez soi, tous les jours à 18h, il m’a semblé utile de créer un groupe WhatsApp pour la paroisse, afin de stimuler l’élan de cette communion virtuelle quotidienne. Une quinzaine de paroissiens, d’âges différents, se sont inscrits. Nous nous donnons rendez-vous chaque jour de 18h à 18h30 et le dimanche matin pour un culte interactif à 10h30.
L’idée est de partager des sujets de prière, de lire ensemble un texte biblique, d’écouter un ou plusieurs cantiques (YouTube nous en propose de multiples) et de donner des nouvelles des uns et des autres (des participants et de ceux qu’ils ont eu au bout du fil depuis la veille). Nous terminons chaque rencontre en priant le Notre Père, à partir d’une image partagée. Très vite les uns et les autres ont montré leur créativité en partageant des photos, d’une fleur rencontrée lors de leur sortie de la journée par exemple.




Presque deux semaines après la mise en place du groupe, les participants donnent leur avis. Le groupe virtuel permet à certains le partage de sujets de prière personnels, de prier pour eux-mêmes pour être plus réceptifs aux autres et aux appels au secours qu’ils reçoivent. Un autre participant apprécie la photo du bouquet de fleurs qui est partagée chaque dimanche matin. Le bouquet de fleurs est préparé, comme d’habitude, et pris en photo pour le culte interactif (il manque juste la bonne odeur). D’autres disent que par ce moyen il y a des apports plus personnels que si on était au temple (dessins, photos, poèmes,…). Une dernière remarque concerne la musique, car en écoutant les cantiques proposés, l’échange par WhatsApp permet de (re)découvrir la richesse musicale sur internet.
 

 
Au fur et à mesure le groupe s’est donné quelques règles de fonctionnement. La première est de dire son nom quand on se connecte au groupe, chaque soir. En effet, si un numéro n’est pas enregistré dans les contacts, la personne ne voit pas le nom, mais seulement le numéro de la personne qui écrit. Dire son nom permet de « personnaliser » le numéro qui s’affiche. Une deuxième règle est de ne pas répondre quand on voit que quelqu’un est déjà en train d’écrire (affiché sur l’écran). C’est une façon de faire attention à l’autre, qui écrit, et de lui laisser le temps de mettre sa réponse. Cela évite aussi une vitesse d’échange qui est difficile à suivre pour chacun.e et donc permet un vécu communautaire plus important.

WhatsApp permet de garder le lien, en attendant de se revoir. Sans doute les échanges quotidiens auront-ils changé notre regard les uns sur les autres.

Marlies Voorwinden
Pasteure EPUdF Beaucaire/Tarascon et Pays d’Arles

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire